Vale un Potosi !
Potosi ou la cite aux milles richesses...Ici le masque sculpte par un francais, symbole de la casa de la monedad et du rayonnement de la ville sur tout le globe du 16 au 19 eme siecle.
La casa de la monedad fut le lieux ou on frappa les pieces d'argent pour l'Espagne. Elle est restauree et abrite quelques tresors...
Ici le premier mecanisme actionne par 4 mules
200 ans apres et la machinisation :
Ce musee est un peu un fourre tout artistique ( peintures, mineraux, armes de la guerre d'independance, statues incas...) et on vous a choisi le meilleur : des corps d'enfants espagnols momifies naturellement par le froid potosien :
Bon appetit pour ceux qui passent a table !
Nous avons pu visiter le couvent Santa theresa et ressentir le froid de ses murs nous conter la terrible vie des religieuses sacrifiees.
Les riches familles espagnoles placaient ici leur fille de 15 ans avec une dote de 12000 piece d'or, soit une fortune meme maintenant ! A leur entree au couvent on leur enlevait leurs vetements, leur coupait les cheveux et elles n'en resortaient jamais et ne pouvaient plus toucher ni voire une personne exterieure au couvent (famille comprise)...
Les dotes etaient aussi bien souvent des oeuvres d'art ce qui fait de Santa Theresa un musee tres riche en peinture barroque sud americaine et richesses coloniales.
Ici le patio du couvent et son pommier de 350 ans, le plus vieux de Bolivie.
Une prison doree...
...qui tranche avec la durete des conditions de vie. Le matelas n'est pas epais ! ( c'est le bois du lit )
A table interdiction de parler ; un crane trone devant la mere superieure :
Les soeurs mourraient dans le couvent et y etaient enterrees dans la salle ou les vivantes priaient quotidiennement. Les dalles au sol renferment les sepultures...
Jusqu'en 1977 les soeurs mourraient dans le couvent. Aujourd'hui elles sont une dizaine et plus ouvertes sur l'exterieur.
Le musee renferme egalement de nombreux tableaux dont une collection de Melchior Perez, peintre potosi surnomme le "Greco" sud americain. Ses oeuvres sont marquees par des visages cadaveriques et une omnipresence du religieux et de la mort...
C'est certes beau mais pas tres gai !
Pour les rejouissance le 16 c'est offert un petit plaisir ( avec les thunes du couple bien sur ! ) ; un veritable charango de luthier fait par les mains du maitre Rene Bonifaz. Potosi est le berceau de cet instrument purement andin et inspire de la mandoline.
Math prendra bientot sa revanche et lorgne deja sur la veritable laine d'alpaga...affaire a suivre.
Demain bus en partance pour uyuni ou les bicyclettes vont reprendre du service dans une atmosphere moins pluvieuse et plus salee...
a tres bientot, Bises,
Math et 16, Potosi, 28.03.09, 19h45